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Une halte du Train jaune : Les bains d'eaux chaudes

Publié le par baladesenpyrenees

Une halte du Train jaune : Les bains d'eaux chaudes
Une halte du Train jaune : Les bains d'eaux chaudes
Une halte du Train jaune : Les bains d'eaux chaudes

En 40 minutes de marche à pied, on rejoint les Bains de Saint-Thomas, à 1152 m d’altitude. C’est un vaste amphithéâtre de pierre abritant trois bassins d’eau chaudes sulfureuses entre 37 et 39,5 degrés, avec jacuzzi, cascades, jets de massages, rampes de douches. “Notre spécificité, c’est de faire que le temps s’arrête. Tout est fait pour que ce coin de paradis vous apporte réconfort et relaxation”, explique Stéphane Fortas, le créateur de ce lieu qui vient de fêter ses trente ans, fort d’une dizaine de salariés et qui compte 115 000 entrées par an.

Les propriétés de l’eau riche en fluor et oligo-éléments sont dues à une petite algue qui permet de soigner rhumatisme, arthrose, maladies de peau comme l’eczéma et les psoriasis. “Tout cela c’est grâce à un plancton thermal qu’on cultive ici, nous montre-t-il, dans les sous-sols du bâtiment. C’est une cyanobactérie qui se développe dans cette eau vieille de 14 000 ans”. L'espace intérieur “bien-être” propose un grand spa à remous, une salle de sauna de six places, un hammam aux huiles essentielles, et un vaporarium, un hammam naturel, créé en 2017, où l’on peut respirer des vapeurs soufrées excellentes pour la peau et les voies respiratoires, l’eau provenant de la source à 58°C. la formule complète comprend l’accès aux trois bassins et une boisson au salon de thé.

C’est aussi une idée de balade depuis la gare de la Cabanasse. Descendez à pied en 3 h et 500 m de dénivelé négatif jusqu’aux bains. Pour le retour en train jaune, il faut compter 30 minutes de descente puis montée jusqu’à la gare de Fontpédrouse.

Au détour d’une courbe le long de la falaise, on franchit deux arches et nous voici sur le pont Gisclard. Quel moment de grâce ! L’ingénieur Albert Gisclard a réalisé un pont suspendu à 80 m au-dessus de la Têt, avec un dispositif de son invention qui évite complètement les oscillations et permet le passage des trains sans danger. C’est le seul pont suspendu ferroviaire encore activité.

On passe devant la gare de Planès où on salue John, l’Anglais qui y habite et qui a même créé un petit musée en honneur du train jaune. “À la gare de Saillagouse un couple vient d’ouvrir un salon de thé ludothèque”, s’enthousiasme le conducteur du train.

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